Deviens le meilleur ami de ton chien !
Tuer les Mythes des Éleveurs.

Tuer les Mythes des Éleveurs.

La Génétique Peut Être Complexe. Plus vous en savez sur ce qui se passe en coulisses, meilleures seront vos décisions lors de la planification d’une portée.

Cela peut sembler évident, mais en réalité, de nombreux anciens « savoirs » continuent de circuler, et bien… ils ne sont tout simplement pas vrais. Pourtant, comme une mouche dans la cuisine, il semble qu’aucune quantité de tapotements ne parviendra à les éliminer. Éleveurs ! Délestez-vous de ces mythes ! Adoptez la vérité et la science ! Lisez la suite !

Mythes Courants des Éleveurs :

Vous avez probablement entendu tous ces mythes. Vous en avez probablement même répété certains. Nous allons examiner chacun d’eux.

Reproduire seulement le MEILLEUR avec le MEILLEUR

Ne reproduisez pas des chiens qui n’ont aucun bon point. Cependant, comme à l’école, réalisez qu’il peut y avoir beaucoup de mérite dans « au-dessus de la moyenne ». En fait, si les parents d’une portée étaient des chiens de qualité, alors les descendants ont hérité de gènes de qualité, mais peut-être pas toujours dans la meilleure combinaison. Ne jetez pas ces gènes précieux – mélangés différemment, ils pourraient produire le prochain animal supérieur. Rappelez-vous : L’amélioration par sélection nécessite une variation génétique. Gardez une bonne variété d’ingrédients dans le garde-manger génétique pour choisir !

La sélection nécessite une variation génétique.

Les gènes pour le type de race doivent être fixés dans les premières générations après la formation de la race. Une fois que la race possède les qualités qui la définissent, une nouvelle consanguinité augmente simplement l’homozygotie des autres gènes « canins », pour des choses comme les griffes, les reins, le métabolisme du glucose et la salive. S’il y a quelques mutations parmi les milliers de gènes du chien (et bien sûr, il y en a !), alors la consanguinité produira involontairement des mutations appariées (homozygotes) pour certains gènes. Pour ces gènes, ce que le gène normal est censé faire sera cassé.

La consanguinité peut casser des choses. Utilisez-la avec prudence.

D’autres animaux domestiques ont des races clairement reconnaissables avec des niveaux de consanguinité bien plus bas que ceux typiques chez les chiens. La plupart des races de chiens de pure race ont une consanguinité supérieure à 12 %, et environ la moitié des races sont à plus de 25 %. Chez les chevaux, la plupart des races sont à moins de 12 %.

Fermer le livre des origines pour protéger la race

Si le livre des origines est fermé, des gènes seront perdus du pool génétique par la sélection et la « dérive génétique » (par chance). Si vous commencez une race avec un pool génétique fondateur, puis perdez des gènes à chaque génération qui ne peuvent pas être remplacés, finalement le pool génétique sera épuisé. Vous pouvez facilement tester cela avec un bol de M&M’s sur la table basse. Prenez-en quelques-uns quand vous avez besoin d’une dose de chocolat, mais n’en remettez pas dans le bol. Finalement, le bol sera vide.

La règle ici : Les animaux dans des pools génétiques fermés s’éteignent.

Vraiment ? Est-ce toujours vrai ??? En fait, non. Il y a un troupeau de bovins très célèbre en Angleterre, les bovins de Chillingham, qui a survécu pendant des siècles en tant que pool génétique fermé. Ils sont l’exception emblématique.

Mais chaque autre population fermée s’est éteinte, et la vôtre aussi. Vous pouvez compter là-dessus.

Les animaux dans des pools génétiques fermés s’éteignent.

Vous connaissez probablement les allèles dominants. Ils masquent l’expression des allèles récessifs. Vous ne pouvez pas savoir quels allèles récessifs se cachent dans votre pool génétique tant que leur expression est masquée par un allèle dominant. Vous pourriez démasquer les récessifs par consanguinité, car comme nous l’avons vu ci-dessus, la consanguinité casse des choses. Ou vous pourriez éviter la consanguinité, ne pas vous inquiéter des récessifs cachés, et garder ce chien en bon état de marche.

Vous ne pouvez pas savoir ce qui est dans votre lignée.

Le croisement introduit de nouvelles maladies

Le croisement n’introduit pas de nouvelles maladies. Il introduit de nouveaux allèles, dont certains seront probablement des mutations récessives. Mais les mutations simples ne produisent pas généralement de maladies. En fait, comme mentionné ci-dessus, la plupart des mutations récessives sont masquées par des allèles dominants fonctionnels normaux et ne produisent aucun effet néfaste. Éliminez ce problème en suivant une règle simple de gestion génétique : gardez les mutations récessives rares. Pas de géniteurs populaires !

Et souvenez-vous de ce qui précède : La consanguinité casse des choses. Gardez les mutations récessives rares.

La vigueur hybride ne s’applique pas aux chiens

La vigueur hybride résulte lorsque vous « défaites » la consanguinité en accouplant deux animaux relativement non apparentés. La consanguinité s’applique aux chiens. Donc, la vigueur hybride s’applique aux chiens.

Non, la vigueur hybride ne nécessite pas des espèces différentes. En fait, la plupart des hybrides inter-spécifiques sont stériles et pas terriblement vigoureux.

Rien ne vous fera paraître plus idiot que de déclarer que la vigueur hybride ne s’applique pas aux chiens.

Faites-vous une faveur. Recherchez ceci. Pour ne jamais oublier. Oui, la vigueur hybride s’applique aussi aux chiens !

 

Tuez les Mythes des Éleveurs, une fois pour toutes !

 

 

source : https://www.instituteofcaninebiology.org/blog/lets-kill-the-breeder-myths

Par Carol Beuchat PhD

Traduction MerciMonChien

 

Le mythe du chien dominant

Le mythe du chien dominant

🔥 Depuis de nombreuses années, vous avez peut-être entendu dire que les chiens cherchent à prendre le pouvoir sur leurs maîtres, une idée largement répandue par certains éthologues et entraîneurs canins. Toutefois, cette vision est fausse et repose sur des idées reçues plutôt que sur des faits scientifiques. En réalité, les chiens sont des animaux sociaux qui évoluent pour vivre en harmonie avec vous. Adopter des méthodes d’éducation fondées sur la dominance peut non seulement être inefficace, mais également dangereuse. Heureusement, une approche plus éthique et respectueuse peut vous aider à développer une relation harmonieuse et épanouissante avec votre compagnon canin.

Points clés sur la théorie du chien dominant:

  • 👉🏻 Interprétation erronée : Les comportements souvent perçus comme des tentatives de domination sont en réalité des réponses à des stimuli ou des manifestations de peur ou d’anxiété.
  • 👉🏻 Danger des méthodes basées sur la dominance : L’éducation canine fondée sur la puissance et la punition peut engendrer des chiens anxieux et agressifs.
  • 👉🏻 Alternative éthique et efficace : L’éducation canine bienveillante, axée sur la récompense et la compréhension, favorise une relation de confiance et de respect mutuel avec les chiens.

Le Mythe du Chien Dominant

Les Origines de la Théorie du chien dominant

La théorie du chien dominant trouve ses racines dans des études sur les loups du début du XXe siècle. Basée sur des observations de meutes en captivité, cette théorie suggère que les chiens, en tant que descendants des loups, reproduisent les mêmes structures hiérarchiques.

Les Prémisses de la Théorie

Les partisans de cette théorie partent du principe que puisque les chiens descendent des loups, ils cherchent à établir une hiérarchie dominée par un leader alpha. Ils croient que pour maintenir l’ordre et la sécurité, il est nécessaire que vous, en tant que maître, adoptiez ce rôle de leader fort.

Cependant, ces suppositions sont souvent basées sur des idées préconçues plutôt que sur des faits scientifiques. De nombreuses études récentes montrent que les chiens sont des animaux sociaux ayant évolué pour vivre en harmonie avec les humains. Les comportements interprétés comme des signes de domination, tels que les aboiements ou la défense du territoire, sont en réalité des réactions à des stimuli ou des expressions d’anxiété. Adopter la théorie du chien dominant peut non seulement être inefficace, mais aussi dangereux. Les méthodes basées sur la punition peuvent rendre votre chien anxieux et agressif, créant une relation de crainte plutôt que de respect.

La Science Derrière le Comportement Canin

Études sur la Structure Sociale des Chiens

De nombreuses études scientifiques ont démontré que les chiens ont une structure sociale beaucoup plus complexe et flexible que ce que la théorie du chien dominant suggère. Contrairement aux idées reçues, ils ne cherchent pas à dominer leurs maîtres mais à créer des relations harmonieuses basées sur la coopération et la confiance. Ces recherches montrent que les chiens s’adaptent facilement à leur environnement et aux humains avec lesquels ils vivent.

Déboulonner l’Analogie avec la Meute de Loups

La croyance selon laquelle les chiens ont hérité de la structure hiérarchique des loups est largement démentie par la science. Bien qu’ils partagent des ancêtres communs, l’évolution des chiens aux côtés des humains leur a permis de développer des comportements différents.

Contrairement aux loups, qui vivent dans des hiérarchies strictes, les chiens domestiques ont perdu beaucoup de ces instincts de domination au fil du temps. Les méthodes d’entraînement basées sur la domination et la répression peuvent être ⚠️ dangeureuses et favoriser l’anxiété et l’agressivité chez vos animaux. En adoptant une approche positive et respectueuse, vous pouvez améliorer non seulement le comportement de votre chien mais aussi sa qualité de vie.

La Réalité des Relations Chien-Humain

Les Chiens en Tant qu’Animaux Sociaux

Les chiens sont, avant tout, des animaux sociaux qui cherchent à vivre en harmonie avec leur entourage. Contrairement à la notion de domination, de nombreuses études montrent que les chiens évoluent avec vous pour établir des relations basées sur la coopération et la compréhension mutuelle, plutôt que sur la hiérarchie ou la contrainte.

L’Importance de la Confiance et de l’Affection

Établir une relation de confiance et d’affection avec votre chien est essentiel pour son bien-être. Les chiens ne cherchent pas à vous dominer, mais plutôt à créer un lien solide fondé sur la bienveillance et le respect mutuel. Une approche basée sur la douceur et la récompense permet au chien de se sentir en sécurité et épanoui.

Lorsque vous basez votre relation avec votre chien sur la confiance et l’affection, vous créez un environnement où il se sent aimé et valorisé. Cela réduit considérablement le risque de comportements anxieux et agressifs. Les méthodes d’entraînement basées sur la punition peuvent engendrer des réactions de peur et nuire à cette relation sensible et précieuse. Opter pour une éducation bienveillante est non seulement plus éthique, mais aussi plus efficace pour assurer le bonheur et l’épanouissement de votre compagnon canin.

Les Dangers de l’Entraînement Basé sur la Dominance

L’inefficacité des Méthodes Basées sur la Punition

Les méthodes d’entraînement basées sur la dominance reposent souvent sur la punition et la répression des comportements indésirables. Cependant, ces approches sont non seulement inefficaces, mais elles peuvent également être contre-productives. En effet, en utilisant la punition, vous risquez de créer une atmosphère de peur et de méfiance, ce qui compromet la relation de confiance entre vous et votre chien.

Les Risques de Créer des Chiens Anxieux et Agressifs

Lorsque vous utilisez des techniques d’entraînement basées sur la dominance, vous pouvez provoquer une anxiété chronique chez votre chien. Cette anxiété peut se manifester par des comportements agressifs, car un chien anxieux est plus susceptible de réagir de manière défensive. En réprimant constamment les comportements naturels de votre chien, vous augmentez le risque de voir apparaître des ⚠️ problèmes comportementaux graves.

Il est crucial de comprendre que les chiens ne comprennent pas la punition de la même manière que les humains. Un chien réprimé peut associer la punition à des situations ou à des personnes plutôt qu’à ses propres actions. Cela peut aboutir à un animal qui craint ses maîtres au lieu de les respecter. En favorisant une atmosphère basée sur la peur, vous nuisez non seulement à votre relation avec votre animal, mais vous mettez également sa santé mentale en danger, augmentant ainsi les risques de comportements agressifs imprévisibles. En adoptant une approche bienveillante et compréhensive, vous pouvez aider votre chien à se sentir en sécurité et à développer une confiance totale envers vous, ce qui est la clé d’une relation harmonieuse et épanouissante.

Les Avantages de l’Entraînement par Renforcement Positif

Renforcer la Confiance et la Sécurité

L’entraînement par renforcement positif permet de bâtir une relation de confiance et de sérénité entre vous et votre chien. En utilisant des récompenses telles que des friandises, des caresses ou des jeux, vous encouragez les comportements désirables, ce qui renforce la confiance de votre chien en vous. Ainsi, au lieu de craindre les punitions, votre chien apprend à vous voir comme un ami bienveillant et protecteur.

Reconnaître les Besoins et Personnalités Individuels

Chaque chien est unique, avec ses propres besoins et sa propre personnalité. L’entraînement par renforcement positif reconnaît et respecte cette individualité, permettant à votre chien de s’épanouir pleinement. En observant et en prenant en compte ses réactions, vous adaptez les méthodes d’éducation à votre compagnon, favorisant ainsi une relation harmonieuse.

En utilisant des techniques d’entraînement adaptées à chaque chien, vous développez des méthodes éducatives qui tiennent compte de ses particularités et de ses préférences. Cela évite les réactions négatives, comme l’agressivité ou l’anxiété, souvent déclenchées par des méthodes basées sur la punition. Des études montrent que les chiens entraînés avec des méthodes bienveillantes sont plus équilibrés et heureux, ce qui conduit à une cohabitation harmonieuse et sereine.

Changer de Paradigme

Passer à une Pensée Éloignée de la Dominance

Vous devez comprendre que les théories basées sur la dominance sont non seulement dépassées, mais aussi potentiellement dangereuses pour vos chiens. Des études scientifiques récentes montrent que les chiens n’ont pas besoin de faire partie d’une hiérarchie stricte, mais cherchent plutôt à tisser des liens de confiance et d’affection avec leurs humains. Abandonner cette pensée fondée sur la dominance est une première étape essentielle vers une meilleure relation avec votre compagnon canin.

Adopter une Approche Plus Éthique et Respectueuse

En optant pour une éducation canine bienveillante, vous choisissez de traiter votre chien avec le respect et la dignité qu’il mérite. Cette méthode met l’accent sur la récompense et la compréhension, ce qui permet à votre chien de se sentir en sécurité et de développer une confiance totale en vous.

Cet engagement à une approche plus éthique et respectueuse reconnaît que chaque chien est un individu unique, doté de ses propres besoins et de sa propre personnalité. En vous éloignant des techniques de punition et de répression, vous évitez de créer des chiens anxieux et agressifs. Au contraire, vous favorisez le développement de comportements positifs et sains, faisant de votre chien un compagnon plus heureux et plus équilibré.

Le Mythe du Chien Dominant : Conclusion

Il est essentiel de rejeter le mythe du chien dominant en faveur d’une approche basée sur la bienveillance et la compréhension. Vous devez savoir que les comportements de votre chien ne sont pas des tentatives de domination, mais des réponses à son environnement. En adoptant des méthodes d’éducation positives, vous pouvez développer une relation de confiance et d’affection avec votre compagnon.

FAQ

❓: Qu’est-ce que la théorie du chien dominant ?

✅ : La théorie du chien dominant propose que les chiens, en tant que descendants des loups, possèdent un instinct inné pour établir une hiérarchie de meute et chercher à dominer leurs maîtres humains. Cette théorie soutient que les chiens ont besoin d’un leader alpha fort pour les guider et les contrôler.

❓: Pourquoi la théorie du chien dominant est-elle contestée par la science moderne ?

✅ : La théorie du chien dominant est contestée parce que les études scientifiques récentes montrent que les chiens sont des animaux sociaux qui ont évolué pour vivre en harmonie avec les humains, plutôt que pour dominer. Les comportements interprétés comme des tentatives de domination sont souvent des réactions à des stimuli ou des expressions de peur et d’anxiété. Les chiens s’adaptent à leur environnement et cherchent surtout à établir des relations de confiance et d’affection avec leurs maîtres.

❓: Quelle est l’alternative à l’éducation canine basée sur la dominance ?

✅ : L’alternative est l’éducation canine bienveillante, une approche centrée sur la récompense et la compréhension plutôt que sur la punition et la répression. Cette méthode permet aux chiens de se sentir en sécurité et de développer une confiance totale envers leurs maîtres. Elle reconnaît les chiens comme des individus uniques avec leurs propres besoins et personnalités, et les traite avec respect et douceur.

La race ne détermine pas grand chose en fait !

La race ne détermine pas grand chose en fait !

L’étude menée par Kathleen Morrill et son équipe remet en question la notion couramment acceptée selon laquelle le comportement des chiens est intrinsèquement lié à leur race. Ils ont utilisé une approche génétique en séquençant l’ADN de plus de 2000 chiens de race pure et croisée, tout en recueillant des informations auprès de leurs propriétaires pour étudier les gènes associés aux traits comportementaux et physiques.

Les résultats de l’étude ont montré que, bien que de nombreux traits physiques soient associés aux races, le comportement des chiens varie considérablement et ne peut pas être prédit avec précision en fonction de la race. En effet, la personnalité des chiens est le résultat de facteurs polygéniques et environnementaux, et les caractéristiques comportementales attribuées aux races modernes ne sont pas spécifiquement liées à l’ascendance raciale.

En résumé, l’étude suggère que la notion selon laquelle le comportement des chiens est déterminé par leur race est incorrecte. Les comportements des chiens sont complexes, influencés par de nombreux facteurs, et ne peuvent pas être réduits à des généralisations basées sur la race. Les races de chiens modernes sont principalement définies par des caractéristiques esthétiques plutôt que par des traits comportementaux spécifiques. Cette recherche encourage donc à considérer chaque chien comme un individu unique, indépendamment de sa race, lors de la prise de décisions relatives à la sélection d’un chien de compagnie.

 lien vers l’article.

Comment est ton chien ?

Le projet Darwin’s Ark, qui inclut l’ascendance, a collecté des enquêtes et des données génétiques auprès d’une cohorte diversifiée de chiens.
A ) La sélection sur le comportement des chiens est antérieure aux races modernes, qui existent depuis environ 1 % de l’histoire du chien ( 10 ). ( B et C ) Les enquêtes comprennent (B) 79 questions de comportement publiées ( 34 – 37 ) et 39 nouvelles questions sur des traits héréditaires faciles à identifier qui entrent dans (C) quatre catégories dont l’héritabilité peut potentiellement varier, y compris les traits physiques ( figure S3). (  ) Les réponses des propriétaires à la question sur la taille (fig. S2) étaient fortement corrélées à la taille mesurée chez 375 chiens (corrélation de Pearson). Les cases et les moustaches représentent 25 % du quartile, 75 % du quartile, minimum et maximum, avec une ligne horizontale à la médiane. ( E) Les propriétaires de la plupart des chiens ont répondu à plus de 95 % des questions. ( F ) Tracé bouleversé visualisant l’ensemble de données. Six barres horizontales indiquent le nombre de chiens répartis par type d’information ou catégorie de race (« sous-ensembles »). Chaque colonne représente une intersection possible de sous-ensembles, avec des cercles noirs indiquant l’inclusion d’un sous-ensemble et des barres verticales indiquant le nombre de chiens qui se croisent. Quatre lignes (« pools ») représentent les chiens utilisés dans quatre analyses majeures. Les signes plus indiquent l’inclusion d’une intersection, avec le nombre total de chiens ( N ) sur la droite. ( G) La fréquence des races parmi les chiens de race pure dans l’Arche de Darwin (à gauche), comparée aux 14 ascendances de race les plus courantes que nous avons détectées chez tous les chiens grâce à l’inférence d’ascendance globale (au milieu). Les races les plus populaires avaient tendance à être devinées plus fréquemment par les participants de MuttMix (à droite).
Les races de chiens domestiques modernes n’ont que 160 ans environ et sont le résultat d’une sélection pour des caractéristiques cosmétiques spécifiques. Pour étudier comment la génétique s’aligne sur les caractéristiques de la race, Morrill et al.. a séquencé l’ADN de plus de 2000 chiens de race pure et croisée. Ces données, associées à des enquêtes auprès des propriétaires, ont été utilisées pour cartographier les gènes associés aux traits comportementaux et physiques. Bien que de nombreux traits physiques soient associés aux races, le comportement était beaucoup plus variable selon les chiens. En général, l’héritabilité des traits physiques était un meilleur prédicteur de la race, mais n’était pas nécessairement un prédicteur de l’ascendance de la race chez les chiens. Parmi les traits comportementaux, la soumission (la façon dont les chiens réagissent aux directives humaines) était la plus héréditaire selon la race, mais variait considérablement d’un chien à l’autre. Ainsi, la race du chien est généralement un mauvais indicateur du comportement individuel et ne doit pas être utilisée pour éclairer les décisions relatives à la sélection d’un chien de compagnie. —LMZ

Colliers de dressage, électriques… : pourquoi le royaume-uni veut les interdire.

Colliers de dressage, électriques… : pourquoi le royaume-uni veut les interdire.

Mise à jour de l’article – Les colliers electriques sont desormais interdit au Royaume Uni (y compris les colliers de dressage chien à jet d’air ou de liquide)

Dans le monde du dressage chien, peu de sujets sont aussi controversés que le débat sur les colliers à choc électrique (e-colliers, colliers électroniques, collier de dressage chien …). Les défenseurs de leur utilisation affirment que ces dispositifs ne font pas mal, mais que la plupart émettent une simple vibration désagréable. Qu’ils sont souvent le dernier recours pour les chiens avec des comportements difficiles à contrôler, comme le rappel ou les problèmes de chasse. Les opposants à leur utilisation sont convaincus qu’ils peuvent être nocifs pour les chiens et ne devraient pas être en vente libre. Qu’ils conduisent à des abus et n’offrent pas de meilleurs résultats que les méthodes basées sur le renforcement positif . Préoccupée par les conséquences sur le bien-être des chiens, de nombreux pays ont déjà interdit ces appareils. Avec la sortie de deux vastes études du ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) du Royaume-Uni, ils pourraient bientôt être interdits dans toute l’Angleterre et l’Ecosse.

Avec près de 500.000 propriétaires de chiens en Grande-Bretagne utilisant les colliers électroniques et le Kennel Club faisant campagne pour leur interdiction dans tout le pays, le DEFRA a alloué près de 538 925 £ (821 968 $ US) pour étudier leur impact sur le bien-être du chien ainsi que leur efficacité en matière d’éducation. Avec un tel budget impressionnant, ils étaient déterminés à obtenir des réponses objectives à ce débat.

Il y a près de 170 modèles différents de colliers électriques avec des fonctions différentes contrôlées par une télécommande. Certains colliers disposent d’une tonalité ou une vibration destinés à avertir le chien du choc imminent ou qui peuvent être utilisés indépendamment de la fonction de choc électrique. Certains colliers délivrent un choc électrique court qui dure entre 4 ms et 500 ms alors que d’autres donnent aussi une stimulation continue qui peut durer aussi longtemps que le bouton de la télécommande est pressée. Il existe des différences considérables entre les colliers de choc livrés, de 110V (à 5 kW), à 6000V (à 500kW) et l’effet sur les chiens va dépendre de la résistance électrique de la peau. [Note du traducteur : une bonne raison de ne pas croire les éducateurs renommés qui osent dire devant les caméras de télévision que les décharges sont de petites secouses de 6V ! http://www.youtube.com/watch?v=zIe9APBh71I]

Étude de l’Université de Bristol et de l’Université de Lincoln

La première étude réalisée par l’Université de Bristol (Central Science Laboratory) et l’Université de Lincoln portait sur l’évaluation de l’impact physique et émotionnel de ces colliers sur les chiens ( AW1402 ). Comment les chiens vivent ces impulsions électriques dépendra bien sûr de l’intensité du stimulus, mais aussi de la sensibilité individuelle des chiens.

35 chiens ont été testés sous la supervision d’un vétérinaire afin de déterminer s’ils éprouvaient de la peur, de douleur ou de la détresse lors du choc. Les chercheurs étaient attentifs à tous comportements tels que: arrêt du jeu , attention redirigée, mouvements de la tête, des yeux des oreilles et les vocalisations. Tous les chiens étaient âgés de plus de 6 mois, socialisés et joueurs sans tempérament nerveux, peureux ou agressif. Aucun d’entre eux n’avaient déjà été exposés à des colliers électroniques.

Réactions émotionnelles des chiens et enseignements

Le comportement et l’apprentissage au cours de la formation a été mesuré entre chiens portant des colliers de choc et des chiens sans eux. En général, les propriétaires ont signalé plus de succès avec la formation basée sur le renforcement positif mais la recherche n’a pas pu déterminer s’il s’agissait d’une différence due à la perception ou un fait réel puisque la plupart des propriétaires utilisateurs de collier à chocs électriques classaient les problèmes comportementaux de leur chien comme graves. Les résultats suggèrent une augmentation de l’attention du chien pour le maître lorsqu’il est équipé d’un collier à chocs, mais le résultat global de l’éducation était meilleur par une approche basée sur la récompense, y compris pour les problèmes de rappel et de chasse ( Blackwell et al. 2012 ).

Lors de la mesure des niveaux de cortisol salivaire (liée au stress) des chiens avec ou sans colliers électriques, les chercheurs ont constaté une augmentation significative des niveaux de cortisol chez les chiens exposés à des colliers à choc, quand ils sont équipés d’un collier pour la deuxième fois. Cela indique que l’anticipation de la stimulation augmente immédiatement le niveau de stress des chiens. Les changements de comportement ont également indiqué que les chiens étaient plus stressés et tendus que les chiens formés à l’aide de renforcement positif.Les chiens dressés avec des colliers à choc ont également passé plus de temps à 5 mètres ou plus de leur propriétaire et sont plus distraits durant les entraînements avec le chercheur.

L’étude a également examiné les informations contenues dans le manuel fourni avec l’achat de ces colliers. Chacun d’entre eux explique comment adapter le niveau de stimulation pour le chien et décrit les comportements attendus quand le chien remarque la stimulation. Seulement trois toutefois indiquent que le niveau de stimulation est trop élevé si le chien vocalise. Chacun d’entre eux met également en garde sur l’irritation de la peau potentiel et une nécrose de pression s’ il est mal installé. Quelques-uns aussi déconseillent l’utilisation du collier sur les chiens agressifs et suggèrent l’aide d’un entraîneur professionnel (la punition sévère peut augmenter l’agressivité chez les chiens).

Les manuels fournissent des informations sur l’utilisation des colliers de choc pour la formation d’obéissance de base, mais également sur le traitement des problèmes de comportement. Beaucoup proposent l’utilisation de stratégies alternatives en premier lieu. Pour évaluer le bon niveau de stimulation, certains suggèrent de surveiller les changements de comportement tels que la redirection d’attention, tandis que d’autres proposent de regarder les signes extérieurs de malaise et de confusion. Plus inquiétante est l’absence d’explication quant au moment d’utiliser une stimulation courte plutôt que continue ou comment utiliser le son ou les modes de vibration. Beaucoup soulignent également l’application et l’utilisation du renforcement négatif, ce qui peut conduire à une stimulation électrique prolongée jusqu’à ce que le chien effectue le comportement désiré. Dans l’ensemble, la plupart des colliers ne semblent pas avoir suffisamment d’informations pour les utilisateurs de base.

Les enquêtes auprès des utilisateurs ont également montré que 36% des chiens emettent des vocalises lors de la première utilisation des colliers et que les niveaux de stimulation appliqués ne sont pas nécessairement ceux préconisés par le manuel. Encore plus inquiétant, c’est que 26% des chiens continuaient à vocaliser encore lors l’utilisations ultérieures, ce qui indique que les niveaux ont été maintenus supérieur à celui recommandé. Certains propriétaires ont même indiqué avoir commencé au plus haut niveau puis avoir ajusté à la baisse ou tout simplement gardé l’aide du collier au plus haut niveau. Beaucoup n’ont tout simplement pas lu le manuel ou n’a pas suivi les directives. La disponibilité de ces appareils à des propriétaires lambda, sans obligation de travailler avec un entraîneur professionnel, conduit clairement à un mauvais timing et à une utilisation abusive qui peut avoir des effets perturbateurs sur le bien-être du chien.

Les défenseurs de l’utilisation de colliers de choc ont souvent fait valoir que la plupart des études ne proposent pas de données objectives, fondées sur l’utilisation appropriée de ces dispositifs. Comme l’a confirmé l’étude ci-dessus, les propriétaires n’utilisent pas toujours des colliers de choc de la manière suggérée par les fabricants.Dans une seconde étude réalisée par l’Université de Lincoln mais aussi impliquant ECMA (électronique Collar Manufacturers Association), destiné à mesurer les effets à long terme de l’utilisation de colliers de choc à l’entraînement et à ses conséquences sociales potentielles, trois groupes de chiens ont été comparés tandis que les colliers de choc ont été utilisés par formateurs expérimentés et tel que spécifié par les fabricants: Groupe A chiens ont été formés avec des colliers de choc, par des formateurs expérimentés dans leur utilisation, les chiens du groupe B ont été équipés de colliers factices et formés par des professionnels expérimentés dans l’utilisation de colliers de choc et les chiens du groupe C ont été formés par des formateurs APDT par le renforcement positif et aucun collier de choc ( AW1402a ).

En général, les chiens du groupe C ont passé plus de temps à explorer leur environnement étaient moins tendus et bâillaient moins que les chiens dans les deux autres groupes. Les chiens des groupes A et B portaient leur queue basse plus souvent, glapissaient plus souvent, haletaient et restaient plus éloignés de l’entraîneur que ceux du groupe C.

Cette étude a également montré que l’approche générale du formateur, ainsi que les outils qu’ils utilisent, influent sur la réaction émotionnelle du chien à la formation. Lorsque les chiens sont formés par des méthodes plus traditionnelles, ils montrent plus de signes de stress, d’anxiété et d’aversion que s’ils sont formés par des techniques de renforcement positif. Même lorsqu’il est utilisé par des formateurs professionnels et expérimentés, les chercheurs concluent que l’utilisation de colliers de choc a eu des conséquences négatives sur certains chiens pendant la formation.

Conclusions sur l’utilisation des colliers de choc

Enfin, cette étude a également souligné le fait que l’utilisation de colliers de choc avec des friandises n’a pas fait une différence dans l’efficacité de la formation sur l’utilisation des friandises seules. Cela était vrai même pour les protocoles de rééducation des problèmes de chasse, ce qui est une des raisons les plus communes pour l’utilisation de ces appareils.

Utiliser des colliers de choc sur les chiens peut être efficace dans la formation ou le traitement de certains comportements problématiques. Mais si leur efficacité n’est pas meilleure que la formation basée sur la récompense seule et présente des risques physiques et émotionnels pour certains chiens, leur utilisation devient tout à fait discutable. Les résultats de ces études indiquent, qu’à tout le moins, de tels dispositifs ont effectivement une incidence sur le bien-être des chiens et ne devraient pas être disponibles pour le grand public. Leur facilité d’utilisation et l’efficacité immédiate comparées aux protocoles basés sur la récompense, plus consommateurs de temps, les rendent très attrayant pour l’utilisateur. Malheureusement, ils peuvent forcer le chien à se comporter d’une certaine façon, mais ils ne traitent pas la cause sous-jacente du problème. La peur de la décharge et le mal-être peuvent également potentiellement causer d’autres problèmes de comportement. D’autres méthodes sont tout aussi efficaces, sans augmenter les risques de voir apparaître des comportements génants, elle s’appuient sur la collaboration volontaire du chien, sur l’amélioration de la relation entre les humains et leurs chiens. Pour toutes ces raisons, de nombreuses organisations de protection des animaux, y compris le Kennel Club, sont en train de faire pression pour l’interdiction des colliers de choc au Royaume-Uni.


Jennifer Cattet Ph.D.
Traduction : MerciMonChien® – Éducation canine bienveillante
Article original : http://blog.smartanimaltraining.com/2013/07/31/new-findings-on-shock-collars-why-the-uk-wants-to-ban-them/

photo : https://www.apavh.com/collier-anti-aboiement